Autobiographie, Régis Jauffret
mardi 25 juillet 2006 par Florent Cosandey

Les personnages qui hantent les romans de Régis Jauffret sont généralement abjects, vils, sexuellement déviants et indifférents à la souffrance d’autrui. Le « je » d’Autobiographie ne déroge pas à la règle puisque son passe-temps favori consiste à réduire en charpie ses amantes, les unes après les autres. Il en abuse au maximum, profite de leur complaisance et de leur naïveté, avant de les laisser choir comme de vulgaires chaussettes. Si on ressort totalement vidé de la lecture de ce court récit émétique à l’écriture oppressante, force est d’admettre qu’il appartient à la catégorie des chefs d’œuvre qui secouent les tripes et imprègnent longtemps le lecteur de la puanteur du champ de bataille charnel.



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