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Immigration et Identité dans l’oeuvre de Tahar Ben Jelloun
mardi 4 décembre 2018 par Rhizlane Tahiri Alaoui

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IMMIGRATION ET IDENTITE
DANS L’ŒUVRE DE TAHAR BEN JELLOUN

Résumé
Loin d’être un simple sujet de circonstance, l’immigration, précisément maghrébine, occupe une place de choix dans l’œuvre de Tahar Ben Jelloun. Trois figures d’immigrés y prédominent, et auxquelles à chaque fois correspond une problématique identitaire déterminée. La première figure renvoie à celle du travailleur immigré dont l’identité se réduit à l’appartenance ethnique ou nationale, la deuxième, celle du beur qui porte le poids de la dualité de son identité et la troisième est représentée par un type d’immigré cosmopolite ou « surterritorialisé », à travers lequel l’identité est envisagée en tant qu’entité syncrétique qui déborde la simple référence à l’appartenance géographique ou nationale.
……………………………………………………………..

Il s’agit dans cet article de faire un tour d’horizon des représentations romanesques de l’immigré telles qu’elles se trouvent élaborées chez Tahar Ben Jelloun et de considérer les problématiques identitaires qu’elles posent. Il faut dire d’abord que, pour cet écrivain, l’immigration, précisément maghrébine, n’est pas un sujet de circonstance. C’est un sujet sur lequel il n’a de cesse de revenir, à tel point que sur la vingtaine de romans qu’il a publiée, on n’en dénombre pas moins de dix qui traitent de ce sujet ou du moins l’évoquent.

C’est beaucoup, et c’est à autant de personnages d’immigrés que nous avons affaire, mais que nous pouvons aisément ramener à trois configurations : la figure du travailleur immigré, celle du beur et enfin celle de l’immigré que nous appellerions cosmopolite ou « surterritorialisé ». Ces configurations ont ceci d’intéressant qu’elles permettent de brosser à grands traits l’évolution qu’a connue le phénomène de l’immigration maghrébine et de la pensée qui lui est inhérente.

Le travailleur immigré

Il s’agit de cette catégorie de gens issus de pays colonisés par la France et qui, pour des raisons économiques et /ou sociales, se sont installés temporairement ou définitivement dans ce pays pour « occuper des emplois subalternes dont les « nationaux » ne voulaient plus et dont avait besoin leur économie » (Albert, 2005 :101). A part cette catégorisation économique, qui sont-ils vraiment ? Comment sont-ils perçus par eux-mêmes et par autrui ? Dans quelles conditions vivent-ils ? Ce sont des questions qu’au début on ne posait pas et auxquelles on ne cherchait pas à répondre. Le premier écrivain marocain ou maghrébin qui s’est intéressé à leur cas était Driss Chraibi dans Les Boucs (1954). Ecrivain désormais reconnu en France, il a ôté le voile sur les conditions de vie misérable dans lesquelles ils vivent et sur leur marginalité dans la société d’accueil. Toutefois, le roman n’a eu un vrai écho et est passé pour une œuvre marginale de l’auteur. Il faudrait attendre plus de vingt ans (les années 70), à un moment où le problème de l’immigration commence à faire la une des médias français, pour qu’un autre écrivain, Ben Jelloun en l’occurrence, très tôt relayé par d’autres comme Boudjedra, M. Dib en parlent.

S’agissant de Ben Jelloun, notons que le « travailleur immigré » a d’abord constitué pour lui un objet d’étude, dont il va tirer une thèse de psychiatrie sociale qu’il publiera en partie en 1977 sous le titre : La plus haute des solitudes. Mais le travailleur immigré interpelle également l’écrivain dans sa position de témoin de sa société ou de ce que subissent certains membres de sa société, en l’occurrence ses compatriotes, puisqu’il est lui-même un immigré en France. Il publie donc un récit, La Réclusion solitaire, pour non seulement nous parler de la réalité de ce travailleur mais surtout lui donner la parole, lui conférer une existence, le sortir de l’indifférencié en ôtant le voile sur l’aspect intime, « indicible » de cette réalité.

« L’écriture, précise-t-il, est pour moi l’urgence quotidienne […] Je ne raconte pas des histoires pour faire passer le temps dans le train. Mais je dis la réalité de l’imaginaire et du rêve de l’homme aliéné par le travail […] . C’est pour cela que dans La Réclusion, je ne décris pas l’exploitation de l’usine ou le chantier, mais je dévoile l’intériorité d’un homme qui est au service du capital » (Ben Jelloun, 1976 a)- c’est nous qui soulignons.

A cet égard, il procédera de la même façon qu’avec la mère dans Harrouda (Ben Jelloun, 1973), lorsqu’il lui a délégué la voix pour parler notamment de ses déboires affectifs et sexuels, avec toutefois cette nuance que la parole de la mère s’annonce mesurée et intégrée dans une histoire conventionnelle, alors que celle de l’immigré prend l’allure d’un cri et d’un cri douloureux et violent aux prises avec le silence et le souvenir : « Au lieu de vous conter mon histoire, dit-il, je vous parle de l’absence. Je vous dis mes manques, mes creux et mes songes ». (Ben Jelloun, 1976 : 93-94).

Il est significatif de constater que, dans une œuvre de moindre ampleur comme La Réclusion, les mots « cri », « crier » et leur hyponyme « hurler » sont d’un emploi lancinant. On en dénombre pas moins de quatorze occurrences1. Outre son effet rhétorique d’insistance, le ressassement de ces mots situe le drame de l’émigré dans ce qu’il y a de plus pathétique : la misère sexuelle (la masturbation au quotidien) : c’est la « voix-cri » d’un homme en désarroi qui souffre et qui cherche non seulement à faire entendre sa souffrance mais aussi à s’en libérer. Il y est question d’une forme particulière de « lyrisme » (Ben Jelloun, 1976 : 124). Ici, le lyrisme et contrairement à son acception commune, est l’envers du chant, qui correspond à un état d’harmonie perdu que seule la nostalgie du pays permet, mais sur le mode onirique, de retrouver : « Nous sommes arrivés ici par fournées, dit-il, avec un chant fou dans la tête, un chant retenu et déjà la nostalgie et les écailles du rêve » (p.50). Il est jaillissement d’une parole crue, presque incontrôlée. La saturation du texte par la thématique du scabreux est le principe d’organisation de cette parole. Illustrons par cet exemple : « Quels désirs ? Une folie qui piétine, et mes doigts serrent ma verge qui crie » (p.13). Ou encore : « Mon sexe crache le foutre blanc sur mon ventre et entre mes doigts » (p.24). Dans certaines occurrences, c’est l’usage même de la métaphore qui tend paradoxalement à restituer l’aspect brut de cette parole, au sens où cet usage n’implique apparemment ni effet de distanciation ni travail du style. Ainsi cet exemple, qui verse pratiquement dans l’ordurier : « Ma main est un vagin » (p.14). A la violence verbale correspond la violence que subit le corps, un corps morcelé, éclaté que résume admirablement un mot plusieurs fois répété dans le texte : le mot « fêlure » : « Qui saura que ma blessure est une grande fêlure du ciel, fermée sur les mots que je destinais à l’ombre ? »(p.31). A l’issue de cette représentation pathétique de l’immigré, reclus, esseulé en butte à l’indifférence, à la maladie, à la nostalgie du pays, l’auteur laisse entendre l’hypothèse d’une solution : « Menacé par la bonne santé des autres, j’ai dû camoufler mon lyrisme et sortir. Celui qui va vivre est un autre » (p.124) Sortir d’où et vers où ? Sortir de soi pour s’intégrer à la société d’accueil ? Ou carrément sortir de cette société et retourner à sa terre d’origine ?

Nous nous sommes posé ces questions à la lumière d’un autre roman de l’auteur, paru récemment en 2009 et intitulé Au pays. Nous avons lu ce roman comme une continuation de La Réclusion et imaginé le même personnage, 30 ans plus tard : il a bénéficié du regroupement familial, il n’est plus un TME mais un RME ; c’est un immigré en fin de carrière, qui attend la retraite et qui n’a qu’une idée en tête : le retour définitif au pays. Sur fond d’un parcours narratif qui n’a rien de particulier semble se dessiner en filigrane, tout le long de cette œuvre, une idée majeure : le travailleur immigré est une « victime de l’immigration » (Ben Jelloun, 2009 :66) Il y est représenté non seulement comme une victime de la recrudescence du racisme, qu’emblématise Le Pen dans la société française, mais aussi et surtout de l’indifférence de ses propres enfants qui avaient décidé de vivre leur propre vie. La confrontation avec la société d’accueil devient à cet égard plus douloureuse, et le refus de l’immigré de s’y intégrer est à la mesure de son refus de s’imprégner des valeurs de la modernité qu’avaient adoptées ses enfants : « Devenir françaoui pour lui c’est reconnaitre publiquement que ses enfants ne lui appartenaient plus » (p.51). En fait, cet immigré, ce « meskine » comme il plait à l’auteur de dire n’a jamais quitté le Maroc : « Le Maroc ne vous lâchera jamais. Il sera toujours avec vous, le Maroc émigre avec vous » (p.95). Le Maroc ici, en tant que composante identitaire, renvoie moins à la notion de « nation » qu’à celle d’ethnie. Et pour reprendre la belle expression d’Amin Maalouf, C’est à une « conception tribale de l’identité » dont il est question chez cet immigré (Maalouf, 1997 :33). Aussi, le Maroc reçoit-il le sens réduit de « bled », de village natal avec ses coutumes et traditions perçues comme anachroniques ou archaïques. D’ailleurs la parabole de la maison que le personnage va bâtir à son retour au pays et sur laquelle se termine le roman est amplement suggestive. C’est une maison sans eau, sans électricité, à l’architecture fantasque qui « ressemblait au désordre qui régnait dans ses pensées » (p.144), une maison où il va terminer sa vie, seul, cloué à son fauteuil et abandonné de ses enfants. A une vie misérable correspond une mort des plus misérables.

Les beurs

Avec l’avènement des beurs, le problème de l’immigration se déplace des « pères » vers leurs descendants. Le mot « beurs », on le sait bien, désignent les enfants des immigrés qu’ils soient nés ou non sur le sol français. C’est un mot qui dit l’ambigüité de leur situation. Ils ne sont pas forcément des immigrés mais quand même on les perçoit de la sorte. Dans un passage des Raisins de la galère, roman paru en 1997, Ben Jelloun, à travers son héroïne, souligne de façon admirable cette ambiguïté :

« Son handicap [celui du beur] est d’être né Resteville, dans une famille d’immigrés, à une époque où il n’y avait personne pour s’occuper de cette génération qu’on a laissé pousser comme le chiendent dans un terrain vague. Tout ce que médias et spécialistes ont trouvé à faire, ça a été de donner un numéro à cette génération : La deuxième ! Ainsi classés, nous étions forcément mal partis. On oublie que nous ne sommes pas du tout des immigrés : nous n’avons pas traversé la Grande bleue, nous sommes nés ici en terre française avec des gueules d’Arabes, dans des banlieues d’Arabes, avec des problèmes d’Arabe et un avenir d’Arabe » (Ben Jelloun, 1997 :76)

Les raisins de la galère posent de façon franche ce dilemme identitaire dans lequel vivent ces beurs. Contrairement à leurs parents qui ont eu un repère fixe : le maintien des traditions et le refuge dans la religion et un objectif bien gardé : travailler et enfin retourner au pays, ces beurs semblent ne plus savoir quel est leur lieu d’appartenance et cette interrogation va rendre la définition de leur identité encore plus problématique. De par leur double ancrage référentiel, ils apparaissent, malgré leur acquisition de la nationalité française, comme des étrangers et en même temps il leur est impossible de retourner vivre dans le pays de leurs parents avec lequel ils n’ont que des attaches culturelles plus ou moins floues.

Cela, on le perçoit nettement à travers l’histoire racontée dans Les yeux baissés (Ben Jelloun, 1991), où l’auteur s’interroge sur le devenir et sur les difficultés d’intégration de ces enfants d’immigré en mettant en scène une petite fille venue rejoindre son père à Barbes. Là-bas, elle découvre le racisme et la violence ; et même quand cette fille retourne au village natal, le retour n’est aussi euphorique qu’elle imaginait. Le récit s’achève alors sur cette morale révélatrice : « Tu es dans un troisième lieu qui n’est ni ta terre natale ni ton pays d’adoption » (296).

Quel est ce troisième lieu identitaire ? L’auteur ne semble pas fournir une réponse définitive à cette question. D’ailleurs, nous pensons qu’il n’est pas de son ressort de le faire. Cependant, à lire Les Raisins de la galère, il faut dire que Ben Jelloun refuse certaines réponses, comme l’assimilation sauvage de l’immigré ou encore son repli identitaire dans la religion, qui en fait potentiellement le projet d’un islamiste à l’exemple du personnage de Yahia, (p.93). Pour ce beur, ce troisième lieu ne peut être que de l’ordre de la quête, d’une recherche sur soi, sur ses origines et son devenir, mais surtout d’une lutte permanente pour un statut social de citoyen. « L’important est que tu restes décidée à te battre » lit-on en guise de conseil adressé à l’héroïne des Raisons de la galère, (p.135).

L’immigré cosmopolite ou « surterritorialisé »

Troisième configuration dont nous pensons que l’écrivain Tahar Ben Jelloun est la représentation la plus brillante est celle que nous pourrions hasarder à appeler l’immigré cosmopolite ou surterritorialisé. A travers cette configuration, l’identité n’est plus perçue en termes de repli sur soi ou de quête de soi, mais plutôt en termes de syncrétisme culturel qui déborde l’appartenance géographique ou nationale.

Il faut rappeler que Ben Jelloun a été amené à un moment de sa vie à émigrer en France pour poursuivre ses études universitaires et à s’installer là-bas temporairement avant de partager sa vie entre Tanger et Paris où il a respectivement élu domicile. Il est le modèle d’un immigré heureux, qui n’a jamais perçu l’immigration comme un exil ni ses racines comme une fatalité. A cheval sur deux cultures / deux langues, il est, pour pasticher Apollinaire, le voyageur des deux rives (la rive sud et la rive nord de la Méditerranée), le chantre du métissage culturel, en somme, de part et d’autre, un passeur de culture (arabo-musulmane et occidentale).
Bien plus, dans deux romans récents dont l’action se situe en Italie (L’auberge des pauvres et Labyrinthe des sentiments, parus en 1999), Ben Jelloun ira même jusqu’à battre en brèche les repères territoriaux autour desquels d’habitude on se fixe pour définir l’immigration. Ainsi, pour les personnages marocains qui ont fait le voyage pour Naples et qui s’y sont installé temporairement, il y a autant de similarités que de différences entre Marocains et Italiens. « Les Italiens sont des Marocains qui parlent espagnol » lit-on dans Labyrinthe (p. 31). En outre, certains personnages italiens de L’Auberge sont représentés sous des traits marocains : Le personnage de La Vieille, par exemple, rappelle par son aspect fantasque le personnage de Harrouda (Ben Jelloun, 1973), et par sa faculté à rapporter des histoires celui du conteur populaire de la halqa marocaine. Sur fond de ces données et d’autres, se détache en creux l’intention délibérée de Ben Jelloun d’inscrire l’identité maghrébine dans le cadre d’une configuration plus large qui engage tout l’espace méditerranéen.

Méditerranéen ! le mot est lâché dans L’Auberge. Il sert curieusement à qualifier les habitants de Marrakech. Ceux-ci, par leur humour, apprend-on, « sont des méditerranéens sans avoir la mer » (p.43). L’appartenance au contexte méditerranéen est une affaire à la fois de proximité géographique et d’affinité culturelle. À ce propos, le narrateur prend bien soin de distinguer Afrique (noire) et Maroc. Ce dernier, suggère-t-il, se tient bien plus près de l’Europe « pas seulement à cause de la géographie mais aussi à cause des traditions et des comportements » (p.141).

Plus que de simples détails, ces procès de similitudes et de renvois, disséminés dans le texte jellounien, trouvent ample expression à travers le paradigme Tanger/Naples. Ecrire sur une ville que l’on n’a jamais vue (en l’occurrence Naples), en pensant de surcroît à une autre (Tanger), telle est l’incroyable gageure réussie par le narrateur de L’Auberge pour participer au concours lancé par des éditeurs italiens et par le nouveau maire de Naples. Dans son texte retenu par le comité de sélection (pp.24-26), l’écrivain marocain projette sur Naples le même regard qu’il porte à Tanger. La ville italienne y est imaginée, rêvée en vertu de certaines correspondances avec son analogon marocain :

« Tout le texte, note le narrateur, ne parlait que de Naples que je décrivais en pensant à Tanger, à ses frasques imaginaires, ses mythes bidons, sa légende si bien entretenue par des poètes qui y venaient de Californie pour fumer du kif et draguer des garçons, Tanger image symétrique de Naples moins la Camorra… » (p.21)

Mystères, mythes, imaginaires, autant de données abstraites correspondant, en fait, à la part la plus vive et la plus profonde d’une culture, qui ont cette heureuse propriété de faire fi des frontières entre pays, de bousculer les différences idéologiques ou religieuses et de rapprocher les peuples. Cela s’entend lorsqu’on sait que ces peuples se partagent un même espace : le bassin méditerranéen. Avec L’Auberge et Labyrinthe, Ben Jelloun nous livre un bel exemple d’interculturalité. Comment, à ce propos, parler encore d’immigré marocain ou maghrébin ?
S’il est vrai que dans la réalité telle est qu’elle est souvent simplifiée, caricaturée voire grossie par les médias, la condition de l’immigré apparait insoutenable et invivable, la fiction, à l’exemple de celle de Ben Jelloun, a, au moins, le mérite d’en montrer la complexité et d’en relativiser les analyses faciles. Heureuse ou malheureuse, cette condition montre plusieurs facettes.

BIBLIOGRAPHIE

ALBERT Christiane, L’immigration dans le roman francophone contemporain, Karthala, 2005.
BEN JELLOUN Tahar
Harrouda, Paris, Denoël, 1973.
« La Réclusion de l’écrivain », in L’Afrique littéraire et artistique, n° 42, 4ème trimestre, 1976.
La Réclusion solitaire, Paris, Denoël, 1976.
La plus haute des solitudes, Paris, Seuil, 1977.
Les Yeux baissés, Paris, Seuil, 1991.
Les Raisins de la galère, Paris, Seuil, 1997.
L’Auberge des pauvres, Seuil, « Points », Paris, 1999.
Labyrinthe des sentiments, Stock, Paris, 1999.
Au pays, Paris, Gallimard, 2009.

CHRAIBI Driss, Les Boucs, Denoël, Paris, 1954
MAALOUF Amin, Les Identités meurtrières, Le livre de poche, 1997
LECRIVAIN Claudine, « Romans marocains et questions migratoires ; les circonvolutions frontalières du silence, « Revue d’étude française, n°14, Budapest, 2009.

Rhizlane TAHIRI ALAOUI

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