["éditions du Chemin de fer"]
 
 
Nous sortons comme chacun d’une période assez saisissante, et nous espérons que malgré cela notre lettre d’information vous trouvera en belle forme et que la vie, si elle n’est pas différente, si elle n’est pas meilleure, sera belle et épanouie comme un long jour de juin.
Comme beaucoup, nous avons réduit notre programme éditorial et nous ne proposons en librairie qu’un seul titre ce printemps.
 
Renaud & François
 
 
Devancer la nuit
suivi de Correspondance avec Roger Nimier
 
Si un jour, ce qui paraît impossible, j’étais un peu dans le désarroi, c’est à vous que je montrerais volontiers mon ivresse, mon bavardage ou ma tristesse. Téléphonez-moi quand vous vous ennuyez. Moi c’est toujours.
Lettre de Roger Nimier à Béatrix Beck
 

Ce court roman épistolaire, à la fois drôlatique et noir, se nourrit très largement de la correspondance de Béatrix Beck avec Roger Nimier. Notre édition adjoint au texte la correspondance inédite qui servit d’inspiration et de modèle à l’écriture du texte. C’est un objet littéraire curieux, qui passionnera à la fois les amateurs de genèse littéraire et les amoureux de la langue. Tant il est vrai que Béatrix Beck et Roger Nimier avait en commun une passion de la formule, du mot et une malice hors norme.

Chez tous vos meilleurs libraires 18 Euros / 176 pages.
Ouvrage publié sans le soutien du CNL mais avec celui de la Fondation d'entreprise La Poste.
 
Devancer la nuit
Ajournés mais bien vaillants
 
Nous avons fait le choix de repousser à octobre deux livres qui ont en commun l’histoire de l’Europe à travers le destin de femmes incroyables.
 

Vertige de l’eau
de Zinaïda Polimenova, vu par Armelle de Sainte Marie. Un texte diablement romanesque et troublant qui se joue de la linéarité du temps pour retracer le destin de trois femmes, en même temps que l’histoire de la Bulgarie de la deuxième partie du 20e siècle à nos jours.
 
 

Rendez-vous au paradis
de Mercedes Deambrosis, un livre qui inaugure notre nouvelle collection « les pas perdus » dédiée aux romans. Largement autobiographique, ce texte dresse à la fois le portrait de l’Espagne franquiste, et celui d’un rapport mère-fille quelque peu conflictuel.
 
Bonne fête Maman

Si vous avez la joie d’avoir une maman et que vous peinez à lui trouver un présent qui fasse sens, n’oubliez pas que le catalogue du Chemin de fer regorge de mamans étonnantes et que nous avons une idée cadeau quelle que soit votre situation.

La liste n’est pas exhaustive et nous n’avons sélectionné ici que quelques cas de figure saillants, n’hésitez pas à nous solliciter si vous êtes en quête d’autres sentiments…
 
De l’amour
Hier encore, je trouvais du réconfort contre le corps ample et accueillant de ma mère, je humais, comme un petit animal, le parfum dans son cou et elle riait, elle faisait semblant de me repousser…

Carole Zalberg, Des routes

 
 
 
 
Des routes
De la haine
Tu es la plus grande erreur de ma vie. J’ai mis au monde ma pire ennemie !
 
Mercedes Deambrosis, Rendez-vous au paradis
(à paraître en octobre 20)
 
 
 
 
Rendez -vous au paradis
Du dégoût
Tu m’as collé au caca-mundi et je n’y puis rien mère-salope.
Je suis là, les pieds dans la merde, la tête perdue dans les étoiles.
Je n’ai pas demandé ça !
Je n’ai pas voulu ton sein, je n’ai pas voulu ton corps –
tes baisers que d’autres donnèrent pour me faire naître.

Gaston Criel, Popoème (collection Micheline)
 
 
Popoème
De la tendresse
– T’énerve pas, petite mère, c’est mauvais pour ta tension.
– Fais pas chier, sale enculé, tu vas la faire crever ta mère et dis à ton mec qu’y prenne une douche, y pue.

Denis Belloc, Néons
 
 
 
Néons
De la sauvagerie
N’ayant jamais eu de mère pour la lécher et la civiliser, elle avait de longs poils sur les bras, les jambes et le dos. Et son comportement était aussi fruste et primitif que son apparence,

Nancy Huston, La fille poilue
 
 
 
 
La fille poilue
De l’insolence
Quand je suis en colère contre elle je lui dis merde pour me prouver que moi je ne crains rien, je dis merdre à ma mère. Et aussitôt je la rassure. Ce n’est qu’un jeu elle n’entend pas.
 
Annie Saumont, Autrefois, le mois dernier
 
 
 
 
 
 
Autrefois, le mois dernier
De l’expérimentation
Ça tire ça tire mais je résiste Maman dit laisse-toi faire sinon tu vas ressembler à rien et pour les autres ce sera encore de ma faute. Ça tire ça tire arrête je voudrais crier mais j’ai pas ce qu’il faut pour. Pas de bouche moi.

Justine Arnal, Finir l’autre
 
 
 
 
Finir l'autre
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