Editions Obsidiane / Le Manteau & La Lyre, 2021
vendredi 5 mars 2021 par Alice Granger©e-litterature.net
Ce recueil de poèmes de Maurice Kamto, essayiste et poète camerounais, juriste et tête de proue de l’opposition au Cameroun, semble par son titre faire entendre dans sa poésie l’insoumission qui toujours garde l’énergie inimaginable du réveil, la cendre refroidie elle-même étant une mémoire vive d’étoiles qui avaient jailli « d’une montagne jamais à découvert », de ce volcan nommé « Le char des dieux » ! Dont le sommeil, l’apparente résignation, garde la puissance invincible du feu vital au cœur de cette terre d’Afrique. On comprend où s’enracine la fidélité de l’opposant politique Maurice Kamto ! Dans le poème « Afrique » qui conclut le recueil, s’adressant à la « Terre noire / Aux yeux bleus océans / Le sang du couchant éclabousse les dorures / De ton ciel de janvier », il dit que déjà, il entend l’écho de sa voix, et que sa poésie c’est son désir qu’elle soit « présente d’une présence éloquente / Dans ses harmonies et ses dissonances / Veillant aux quatre coins de ta dignité / Reconquise », comme si l’apparent sommeil du volcan, de cette énergie de la terre et du peuple d’Afrique, n’était que le temps où « le sel de mer sur tes blessures / Muscle ton cœur dans la bataille » !
Voilà donc le vers qui signe la singularité de cette poésie : « Au flanc d’une montagne jamais à découvert » ! Qui ne peut être vraiment colonisée, courtisée, conquise, qui se manifeste par les frictions et confrontations frontales de plaques tectoniques. « Un Carthaginois entendit battre la déesse au fond du Golfe de Guinée » (poème « Le char des dieux ») ! L’histoire millénaire de ce volcan dissimule « Ses secrets dans les plaques tectoniques », on pourrait dire justement les affrontements frontaux avec les plaques conquérantes aux multiples visages. Il y a d’autres volcans sous d’autres cieux, « Mais aucun à même de t’égaler, Char des dieux ». Le poète Maurice Kamto, si hypersensible à l’attente de sa terre tournée vers cette montagne qui symbolise par excellence le réveil du feu de la vie fusant du cœur de la terre en faisant des étoiles dans le ciel, la victoire de la résistance et de la liberté, la sent qui « se languit de tes promesses évanouies / Dans des trappes historiques », et peut-être avec sa parole poétique unie à sa militance politique résistante espère-t-il susciter du cœur du peuple cette éruption dénudant « ta parole qui prophétise ». Car cette parole « Est-ce vrai / Qu’elle nomme la force des peuples révoltés ? / Qu’elle annonce l’aurore des peuples de la rupture ? »
Voilà donc la force incroyable de sursaut, d’espoir et de foi que le poète met dans cette métaphore du volcan qui est au cœur de sa poésie ! Ce « Char des dieux comme mille fusées / Pour enflammer le ciel », les mille fusées symbolisant le réveil des forces vives à l’intérieur de chaque humain qui se sont unies pour un sursaut victorieux partant du cœur pulsant de la terre qui est une montagne jamais à découvert, jamais ouverte à l’envie, à la conquête, qui se reconquiert par son feu, ses secousses, sa lave, ses étoiles dans le ciel, qui effacent les avancées fanfaronnes des ennemis ! En lisant cette poésie, on se prend à imaginer la puissance inimaginable de symbole de reconquête de cette montagne volcanique, lorsqu’elle se réveille, et que tremblements de terre, lave, cendres, font disparaître ce que les conquérants ont cru avoir acquis pour toujours.
Le recueil s’ouvre par les « Matins turbulents ». Comme l’avant-monde de l’enfance, celle du pays nouveau explosant de liberté comme celle d’un être humain. Ces « Pétales de l’aube », c’est l’aube primordiale, l’aube de l’Indépendance on imagine mais aussi c’est le temps de l’effervescence naissante, du volcan de la pulsion de vie qui jaillit du cœur de soi-même, "Quand du ciel pleuvaient les flammes / Et que l’audace trompait la peur / Des cœurs rompaient les digues », et cette aube de la vie rêvait que l’aurore « broyait le soleil » ! Alors, c’était le temps de l’insouciance, de l’enfance, « Des vents poussaient nos pas / Vers les terres de la discorde », comme si l’enfant croyait sa force de vie, en éclosion, plus forte que tout, et alors « nous en revenions insouciants ». Puis l’adolescent voulait devenir grand, tandis qu’en ce temps d’innocence, « Le vent dévoilait la fraîcheur des roses / A l’envol des fichus et des minijupes / De grands yeux s’emplissaient d’étoiles ». La métaphore du volcan paraît à notre imagination symboliser le feu de la pulsion de vie qui entre en éruption naissante, puis devient une métaphore sensuelle et sexuelle, en route vers le volcan de la puberté. Mais soudain, ce fut le « Serrements » ! Le choc brutal du réel. L’arrêt. Le poète, dans ce poème, évoque sa halte « sur ce coteau cher à mon esprit / Sépulture fleurie de mon cordon ombilical » ! Choc qui a sens de coupure douloureuse du cordon ombilical, d’enfance soudain perdue ! Tout reste cendres ! Le magma de feu, d’énergie vitale naissante - l’expérience de cette « ivresse d’un pétale au cœur d’un tourbillon » (encore « Pétales de l’aube »), on imagine qu’il avait bouillonné et fusé dans l’incroyable élan de la vie naissante, de cette aurore (naissance et aurore de l’indépendance) en effet capable de broyer le soleil parce qu’elle renouvelle la vie et ignore la hiérarchie. Mais ensuite dans la conscience de la froide réalité, la lave s’éteint et en coulant devient certes humus propice aux racines des arbres, aux paysages, qui ancre donc « mon âme dans les taillis », mais le jeune souverain naissant est déchu, « En ce lieu de mon enfance défenestrée/ Comme une vomissure sur une table de fête » ! L’avant-monde de l’enfance d’un pays indépendant qui sembla on imagine d’abord rêve réalisé, avant-monde aussi de l’enfance du poète, s’avère un paysage d’« arbres rabougris » et « L’étroitesse du bocage qui s’imposait à mon regard / Comme un territoire sans bornes sans rivage ». Le poète en herbe, souverain déchu, s’aperçoit alors que si le temps a fait halte en ce lieu de son enfance défenestrée, c’est pour qu’il entendre piailler les paysages poétiques, le monde sensible, « Le ruisseau-bénitier se faufilant dans l’herbe fraîche / Sous des arbres aux bras chargés de baies mûres », pour qu’il entendre « le cœur des oiseaux et des feuillages / Transporter mon âme » ! Certes c’est un chagrin que de s’arracher à l’humus, et tandis que commence la dissidence poétique, l’esprit du jeune poète cherche encore le visage perdu et « Vinrent le premier soir et l’affolement des sens… / Brisant le cri d’une âme naufragée », comme si le magma de la pulsion sexuelle réitérait le magma originaire de la pulsion de vie, de l’inimaginable feu en soi ? (Peut-on lire de la poésie, surtout celle-ci, difficile, sans engager sa propre imagination, voir ses neurones-miroirs… ?) L’« esseulement qui enserre le cœur / Poussait vers ton souvenir des râles comateux ». Le poème « Serrements » plonge au cœur de l’humain, de ses magmas naissants puis sexuels ! N’émergeant pas de « cette terre trempée de tristesse », le jeune poète entend l’absence énigmatique d’écho d’une femme-mère, « Pas une seule fois la parole révoltée de la mère de mon père / N’a descendu la voie royale pour envelopper ce bout de rien / Moi fils de son fils. De celui qui n’était pas promis / A être le fromager dressé au milieu de la cour. » Cette absence d’écho, le poète le vit comme le rejet du bouton qu’il est sur le tronc de son père ! Un poète bouton ! Il semble rêver d’une femme mère qui se révolterait de l’état de solitude et de deuil du garçon ! Mais peut-être plus encore faut-il entendre dans ces vers, en laissant faire l’imagination en lisant, un sens politique, pourquoi a-t-elle laissé cette terre de l’indépendance être si difficile à habiter, ce choc avec le réel qui vaut coupure du cordon ombilical, et que ne guérit pas « l’affolement des sens » ? Le poète se sent être le fils du fils de cette femme qui ne fait entendre aucun écho (telle une terre natale qui a fait tellement rêver lors de l’indépendance naissante, et puis la chute, la terre s’avère non maternellement accueillante, il faut se battre poétiquement et politiquement), parce que son père n’était pas l’arbre dressé au milieu de la cour, c’est-à-dire homme à avoir sa place enviée, privilégiée, sur la terre promise de l’indépendance.
On semble entendre cette autre histoire, doublant peut-être un vécu personnel de deuil dont la mémoire revient dans le poème. Le jeune poète, sur cette terre où on dirait que la politique n’est pas à la hauteur du temps nouveau qui s’était annoncé dans cette aurore capable de broyer le soleil, dit que « Dans le froid j’ai dormi avec mon fagot de misères/ J’ai tant rêvé d’habiter la demeure de la bonté », ce qui peut s’entendre aussi bien comme le deuil d’un enfant qui aurait perdu sa mère que le deuil des rêves d’une nation nouvelle, d’où « ma face de Kigali / Sculptée à coups de machettes et de paroles venimeuses » qui suggèrent l’horreur des guerres. La douleur : « Où étais-tu, ô tige souriante aux senteurs de lait maternel / si loin des bas-fonds de mon enfance endeuillée ? » Le deuil de la mère vient se redoubler peut-être, dans le poète, avec le deuil d’espoir politique ? « Mais que faire de la mélancolie incrustée et Rebelle /… / Que faire de cette faim insatiable du sourire de l’Absente » ? Au seuil de l’adolescence « s’ouvre le monde des hommes » ! Et le jeune poète ne veut pas « enterrer l’innocence au cimetière de l’inconnu », et encore il se demande où est l’Absente, « Où étais-tu au baptême de feu de ton puiné », sa langue est « avide mais à jamais orpheline/ Noëls de servitude endimanchés de guenilles / Guettant les jacassements et les rires amidonnés des nouveaux baptisés » ! Choc brutal contre les nouveaux baptisés, les nouveaux puissants ? Le poète a rendez-vous avec le silence, il sait qu’il va « à la rencontre du vent qui passe, anonyme / Pour me rendre au festin de l’errance ».
En fait, ne comprend-il pas que l’aventure de la poésie ne peut se faire que dans un statut de solitude, et que le silence même, ce paradoxal manque d’écho de la femme-mère, l’abandonne au monde sensible poétique dans lequel il ne sera jamais tenté par des usurpateurs. Le silence de l’Absente le remet une deuxième fois au jour, c’est-à-dire laisser battre en lui, depuis le cœur, la pulsion de vie dans le monde des choses, qui pourtant dans cette nation nouvelle n’est pas encore le monde meilleur promis par l’aurore, on imagine. Alors le poète réalise que « Toute la volupté de la nuit rien que pour moi » ! La lune généreuse le couve de son corps sensuel, elle l’emmaillotte « Comme dans l’alcôve des bras rêvés de l’Absente » ! Son esprit est arraché à la douleur rance ! Il est « Enivré par le parfum de menus plaisirs / Humés à pleins poumons des visions oniriques ». Le silence, le paradoxal manque d’écho, lui a « appris à lire la tragédie de l’âme / dans le regard de l’enfance ». Et ça devient le manque d’écho dans le réel, où les débuts d’un pays indépendant sont complexes, violents. « Grâce vous soit rendue / A vous tous, haines fardées de mépris sonores / Qui avez nourri en moi l’immodestie de vaincre l’invincible / Grâce vous soit rendue pour les cageots d’injustices bloquées au port de l’innocence ; / Elles m’ont enseigné le dérisoire et la vanité des choses ». Le jeune poète sait désormais que, à rebours du temps qui semble victorieux, au sein des flots « Qui gémissent dans le cœur d’un enfant / S’origine la conquête des impossibles ». C’est-à-dire que reste cette force de feu, de vie, qui jaillit de l’intérieur de soi, ce que métaphorise le « Char des dieux » !
Alors, la « Berceuse d’outre-tombe » revient par son poème « De la forêt des médisances / Où des cœurs de cactus étreignent l’innocence », montrant son visage lacéré comme métaphore, on imagine, d’un Cameroun blessé. Elle se tient devant lui comme un « Totem maternel réveillé par tes révoltes », comme lui disant que son pays neuf doit réussir à se réinventer politiquement (c’est moi qui imagine en lisant) telle une maternité du dehors, accueillante à ses enfants nés, des poètes sensibles aux choses. « Ne pleure plus mon enfant… / Mon âme prend la garde » ! Et alors dans « Tourbillon » semblent être revenus les paysages de l’enfance, et « J’arpente les rues bavardes de mon enfance ». Et « Ici me ramènent toujours mes pas ; mon esprit musarde » comme celui du poète attentif au sensible. « Je me couche dans son souvenir, rassasié de ses proverbes » ! Il est ivre de son enfance, c’est-à-dire de ce magma de sensations qui jaillissent en gerbes de feu d’émotions poétiques. En effet, « Ici me ramènent les chemins perdus, afin que je relise sur ces visages flétris par le temps, le livre de la vie » ! Et le poème « Les manguiers » « prédisent les fastes / Des temps à venir », puisque la résistance du poète qui a tout ce qu’il faut pour savoir unir la politique et la poésie s’enracine dans cette mémoire vive pour devenir la tête de proue de l’opposition politique. Même si le poème « Comme des mâchoires qui enserrent » fait entendre les douloureux « Lambeaux de rêves de notre histoire étoilée / Les rappels endeuillent les souvenirs / Agonie de la nuit à l’aurore / Un genou par terre nous attendons » ! Car le poème « Roitelets des rues » montre l’enfance « en guenilles endurcie par la rue, pitoyables chapardeurs, délinquants inexpiables », qui sont à la dérive sur les boulevards où ils sont « happés par d’insolentes limousines qui foncent à ras du macadam vers des palais interdits » ! « On les croise sans plus les voir », ces exclus !
Dans le poème « Un plus-que-songe pour te dire que je t’aime », le poète s’adresse à une mère différente, qui, s’enfonçant dans un songe aurore boréale dans la forêt, a semblé en laissant un vide oublier l’amour maternel ! Il comprend maintenant que son amour avait été capable de lui donner une maternité du dehors dans laquelle le poète entre par la poésie, et alors, elle sera « la plus belle des mères à l’assemblée des femmes » ! « Mère, voilà ton fils / Sur les chemins rocailleux de la chute… / Chante-moi encore une berceuse sur mes insomnies » ! Et « Mère, chante-moi l’arc-en-ciel du retour des combats » ! Le retour des combats de l’opposant à une politique qu’il faut réinventer, qui serait au service d’un Fonds terrestre et humain d’accueil n’excluant personne, où il n’y aurait pas des limousines qui foncent vers les palais interdits !
Donc cette première partie du recueil a refait le chemin de l’enfance afin que les jeunes rameaux soient aoûtés et deviennent du bois dur ! Il peut affronter de face ce « sein éventré de ma terre promise à l’indépendance usurpée par la félonie » ! Où « La feinte du sicaire lui a fait croire à un changement de bagne » ! Le « peloton du supplice » met en joue « un rêve incommensurable », comme le dit le poème « Exécution » ! Voilà l’écho que la poésie a donné à « la période épique de la geste camerounaise » ! Mais heureusement reste l’espoir, que peut porter la tête de proue qu’est Maurice Kamto, car « Dans les veines gonflées de chacun de ses enfants » bat déjà le pouls de cette terre, « En une symphonie non apprise qui parcourt les générations / Car l’esprit s’est gendarmé alors que l’effroi tétanisait les cœurs » ! Nous imaginons qu’en chacun de ces enfants, il y a la force magmatique métaphorisée par ce volcan, ce Char des dieux, qui peut broyer le soleil félon, cette force invincible de vie, qui reste comme « Mémoire vive », le nom de la deuxième partie du recueil !
Dans « Triangle des promesses », le poète promet que « Je te rejoindrai sur l’autre versant du rêve / Toi mon fantasme », et « Un crachin de fraîcheur jaillit de ton regard / Etanche la soif du Sahel » ! Dans « Une voix au cœur d’un songe » : « Que nos âmes fourbues par l’errance / Vendangent la miséricorde/… Nos paroles sont les arbres / Nos rêves la mer sans mesure / Il n’y aura jamais d’adieu » ! Dans « Raccordement » : « Et voici qu’une grâce ressuscite un peuple » ! « Et voici que se remet en route une fraternité » ! Il y a « Si longtemps que nous guettons l’aurore reverdit » ! Quelle force ! En effet Léopold Sédar Senghor a en Maurice Kamto un digne émule à la fois de la poésie épique et du combat politique résistant !
Dans « Déchirement de l’aube » : « Au centre de la vie je te veux avec moi / Pour plaider la cause des sans-noms / Des sans-grades et sans gardes / Ils sont si semblables sur le cadastre du monde » ! Et « Des soudards gagnent leurs grades sur l’innocence » ! « Tel un torrent me revient la mémoire du viol primordial qui lancine la victime / Des victoires blanches sur une défaite blanche / Me voici / Nègre essoré par la soumission. Fier de mes blessures… / Il me faut donc pleurer les miens / Tombés au champ d’honneur de ma défaite ».
Dans « Destins insubmersibles », vibrent ces paroles : « Belle la lune en sa nuit de joie contenue / Où rode le fauve /… / Pourvu qu’elle survive pourvu qu’elle survive » ! « Une éternité qu’elle scrute le front de mer / Espérant son bien-aimé évanoui à l’aube » ! « Chevalier des temps nouveaux / Balaie ces vanités / Qui accompagnent l’aube » ! Le poète doit aller, sourd et aveugle à la solitude, sentant les sourires narquois, les estocades qui blessent, et leurs couteaux !
Dans « Jour d’orage » : « Je traque l’aube dans les grottes du temps. Il y avait des chaînes / A rompre. Celles des frères plus lourdes que celles des maîtres. »
Dans « Comme des étoiles qui mentent », où « s’en vint un homme de ville propre sur lui-même / fier supérieur sous les oripeaux de ses paroles » qui dit qu’il y a une « Fleur d’orchidée que ne peuvent cueillir les manants » ! Mais le poète voit autre chose, que « Ma ville mon village / Les mirages se sont enfuis », et « Le jour dévoile les déchets de l’océan qui se retire », cette pollution terrible !
Dans « Phénix », heureusement, « Pour me nourrir des temps primordiaux », il sonde l’âme de cette terre des confins, et « Je reviens d’une aube qui gémit », et « Terre mienne née au croisement des routes / Forêt de poudre et de dédain / Voici que tu renais dans nos mémoires », et le poète s’écrie : « Je t’emporte avec moi partout où je vais/… Je veux être au couronnement de l’audace/ … elle repoussera les persiflages » !
Voilà une humble lecture entraînée par l’imagination de ce recueil de sublimes et difficiles poèmes d’un poète fidèle à sa terre des confins !
Alice Granger Guitard
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