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Belle et Bête - Marcela Iacub
dimanche 10 mars 2013 par Serge Uleski

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... et que sa supercherie explose au grand jour et à la face des lecteurs et des critiques-tâcherons, semaine après semaine, livre après livre...

Car enfin...

Entre ceux qui ont vu (ou ceux qui ont bien voulu voir) dans le dernier ouvrage de Marcela Iacub de la littérature et ceux qui n’y ont vu (ou n’ont pas voulu y voir) aucune dimension littéraire, comment les départager ? Comment choisir ? Qui croire ? Quel jugement retenir ?...

***

A propos de l’ouvrage de Iacub, Aeschimann du nouvelobs témoigne bouleversé : "Un grand livre, une grande expérience intellectuelle !"

Jérôme Garcin est sous le charme et sur le cul, lui aussi : "Rien que pour ça, Marcela Iacub va se faire lyncher. Mais elle s’en fout, son livre seul parle pour elle. C’est la preuve que la théoricienne est vraiment devenue écrivain."

Libération surfe avec gourmandise sur la vague médiatique : en une, une photo de Marcela Iacub et trois pages dithyrambiques sur son livre.

Un dénommé Sylvain Bourmeau convoque Esope (on ne rit pas !), et parle d’un livre « unique, universel. »

Le Point dit oui, un oui franc et massif.

EN REVANCHE

Angot dit non ! Normal, c’est une femme qui publie elle aussi des livrres ; et avec Iacub elle a trouvé manifestement plus culottée ou bien plutôt, plus dé-culottée qu’elle !

Chez Médiapart, c’est niet aussi. Les deux ou trois préposés aux livres ne veulent pas en entendre parler... des femmes principalement (1). Faut-il y voir là aussi, comme chez Angot, une touche de rivalité féminine et quelques arrières pensés qui n’auraient pas grand-chose à voir avec la littérature et le contenu d’un livre ? Dans le genre : "Qu’est-ce qu’on en a à foutre (!) des histoires de cul de cette jouisseuse sans retenue ! Faites-la taire ! Qu’on ne l’entende plus !"

_____________Chez Médiapart, tirerait-on la langue, un peu, des fois ?

Le Figaro dit non et parle d’imposture littéraire.

L’Express et Télérama sont contre : Pas de Iacub dans le club très prisé de la littérature !

Mais alors... qu’est-ce à dire ?

La critique littéraire en France n’a jamais été qu’un aller-retour incessant entre ceux qui sont disposés à voir dans un livre ce qui n’y est pas et d’autres à ne pas voir ce qui y est... et cette critique pratique l’unanimité seulement lorsque leur "job" à tous se trouve sur la sellette. Et c’est alors qu’ils s’interdisent tous, et d’une seule voix (selon le plus souvent des considérations économiques et/ou communautaires) de ne pas vivement recommander tel ouvrage ou bien alors, de ne pas déconseiller formellement tel autre... le tout au service d’une critique littéraire dont il ne reste plus que le tronc pour une activité sans queue ni tête. Et cette affaire Iacub vient une nouvelle fois nous le confirmer.

Reste alors la rubrique des "Coups de coeur : "J’aime ! J’aime pas !" Facebook prenant ainsi la relève tout aussi facilement.

***

Et maintenant, ce n’est plus à la critique de répondre mais aux lecteurs pour peu qu’ils se décident enfin à prendre leur destin entre leurs mains.

1 - A propos de Médiapart, je n’ai pas mentionné les quelques lignes qu’un Antoine Perraud a consacrées à l’ouvrage de Iacub pour la bonne et simple raison que Perraud a la fâcheuse habitude de parler des autres pour mieux nous parler de lui ; et quand il nous parle de lui c’est là encore le plus souvent pour nous dire à quel point Pascal, Allais, Voltaire n’ont pas de secret pour lui, jusqu’au grotesque et la bêtise puisqu’il est capable de les y retrouver chez Iacub ; il est vrai que le but c’est toujours et encore de nous parler de lui et de sa culture ... qui est, comme chacun sait, ce qui vous reste quand vous avez tout perdu. On n’ose alors imaginer ce que des individus comme Perraud ont bien pu y laisser dans cette vie qui n’est déjà plus la leur, manifestement. D’où un comportement qui explique bien des choses.

Cela dit, Perraud devrait savoir que l’on peut trouver du Voltaire, du Pascal et du Allais chez n’importe qui quand on a surtout dans l’idée de briller et d’étaler une culture comme on étale du beurre sur une tartine : beurre rance, pain rassis.



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