jeudi 9 février 2023 par Alain Le Roux
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éditions MAÏA
Josyane De Jésus Bergey a beaucoup de choses à dire dans son cheminement de vie , à travers les routes et les chemins . Bien sûr « il y a ce qui ne se dit pas » , une enfance ouvert , pleine d’espoir « je parle dans un délire d’enfance « dit- elle ? . La silhouette bouge et secoue les ombres et les paysages fleuris ou non, parfois dans « la douleur de la vie. »
Seule dans le couloir, les espoirs se perdent, elle retrouve « j’ai posé l’inutile sur une chaise rapiécée » . Elle voudrait « laisse-moi croire » en regardant le ciel « qui porte la vérité, est -ce toi celui venu d’ailleurs ». Dans la chambre offerte sans aucune vibration, elle sans homme dans l’instant du besoin « tu osais croire en nous ? ». Parfois être à deux semble au-dessus de l’inacceptable, les rêves éveillés, et maintenant « les promesses du souvenir ».
Avec l’âge, la poétesse a 81 ans « l’heure avance « , sur le poids de l’existence, le corps ne se pose plus dans les fleurs ouvertes « on ne sent pas les cailloux de la vie. » Toujours les mots fous, les paroles de vent « je frappe dans le vide », il est permanent, difficile de se supporter avec douceur dans le rocher de la douleur. Seule après le passage des oiseaux de souffle, elle revient à chaque frisson espéré avec un homme volage « maintenant je vis, toi l’homme des autres ».
Les paroles avouées et inavouées tapissent la toile brouillée « j’avais pourtant inscrit dans tes promesses une longue vie d’amour. » L’amour passe sur le dos d’une cigogne, ne repasse pas en boucle. Accompagnée d’un animal non menteur « le chien à mes côtés me donne plus d’amour. »
Dans le dernier virage de la raison, elle se pose cette question éternelle « as-tu enfin appris la sagesse ? ».
Dans le grand parcours de la vie, l’autre ouvre les yeux pour rêver.
Alain LE ROUX
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