Accueil > LITTERATURE > Le bonheur, désespérément - André Comte-Sponville Le bonheur, désespérément - André Comte-Sponville
lundi 16 octobre 2006 par
Daniel Gerardin
en effet j’ai un examen en français, et pour le reussir je dois lire ce livre, j’ai dejá commencé. aussi je doit lire les identités meurtrieres d’Amin maalouf, c’est deja fait, le probleme c’est que je doit faire un rapport entre les deux bouquins et franchement, je ne voit aucun rapport entre les deux, je crois qu’il ne parle jamais de quelque chose les deux au meme temps, si vous avez une idée s’il vous plait n’hesitez pas a me contacter : jessenia_bxl@hotmail.com
merci beaucoup.
Un livre à lire, que je m’engage à lire. J’ai médité sur d’autres ouvrages du même auteur : le "Petit Traité des Grandes vertus", qui énumère les différentes vertus selon les différents courants de pensée ; et le "Traité du désespoir et de la béatitude", son ouvrage majeur, dans lequel il s’inspire de Jules Lagneau (maître à penser d’Alain), du Bouddhisme, du matérialisme (Lucrèce, Spinoza) afin de bâtir une morale pour notre temps.
Bien que l’auteur s’en défendrait, il y a certains apports de sa pensée qui prennent leur source dans le stoïcisme d’un Sénèque par exemple. Il faut lire à ce sujet les lettres à Lucilius, qui ont connu un grand succès de librairie, et ont fait l’objet de plusieurs éditions. Vivre résolument, au présent, est un conseil que le vieux sage (né à Cordou et devenu par la suite précepteur de Néron) donne à son neveu Lucilius. C’est un message qui traverse les siècles. Le style de Sénèque est harmonieux, classique, à l’image de celui de Conte-Sponville. Le propos est jalonné d’exemples tirés de sa vie au quotidien. Les classiques et les modernes se tendent la main.
C’est peut-être ça qui rend la lecture de Conte-Sponville si attachante : c’est d’abord la simplicité du style. L’auteur s’en réclame, dans son "Traité du (courage du ?) désespoir et de la Béatitude" : il dégage cinq valeurs esthétiques, dont la clarté. Et son Petit traité des grandes vertus est lumineux dans la chapitre consacré à la "Simplicité". Il fait l’éloge de la simplicité, cette capacité si difficile de ramener tout à sa plus simple expression.
Je m’empresse de donner la référence d’un autre ouvrage, aujourd’hui épuisé, mais qu’on peut retrouver en bibliothèque, et qui recense tous les courants philosophiques dans un style simple : "La Philosophie et le Bonheur" de Philippe Van den Bosch. C’est limpide et agréable à lire, car on découvre. Tout s’éclaire. On a l’impression de mieux comprendre la philosophie.
Suivons Conte-Sponville, Sénèque, Bouddha, Spinoza sur le chemin du Bonheur.
Messages
1. Le bonheur, désespérément - André Comte-Sponville, 3 octobre 2007, 19:16
génial
2. Le bonheur, désespérément - André Comte-Sponville, 30 mai 2009, 23:36, par babs
Merci pour votre article.
Dans la même ligne de pensée le Dalai Lama a dit : "Notre bonheur dépend de notre capacité à être satisfait."
3. rapport avec..., 3 juin 2009, 15:03, par layla
en effet j’ai un examen en français, et pour le reussir je dois lire ce livre, j’ai dejá commencé. aussi je doit lire les identités meurtrieres d’Amin maalouf, c’est deja fait, le probleme c’est que je doit faire un rapport entre les deux bouquins et franchement, je ne voit aucun rapport entre les deux, je crois qu’il ne parle jamais de quelque chose les deux au meme temps, si vous avez une idée s’il vous plait n’hesitez pas a me contacter : jessenia_bxl@hotmail.com
merci beaucoup.
4. Le bonheur, désespérément - André Comte-Sponville, 2 mai 2011, 10:20, par Beethoven
Un livre à lire, que je m’engage à lire. J’ai médité sur d’autres ouvrages du même auteur : le "Petit Traité des Grandes vertus", qui énumère les différentes vertus selon les différents courants de pensée ; et le "Traité du désespoir et de la béatitude", son ouvrage majeur, dans lequel il s’inspire de Jules Lagneau (maître à penser d’Alain), du Bouddhisme, du matérialisme (Lucrèce, Spinoza) afin de bâtir une morale pour notre temps.
Bien que l’auteur s’en défendrait, il y a certains apports de sa pensée qui prennent leur source dans le stoïcisme d’un Sénèque par exemple. Il faut lire à ce sujet les lettres à Lucilius, qui ont connu un grand succès de librairie, et ont fait l’objet de plusieurs éditions. Vivre résolument, au présent, est un conseil que le vieux sage (né à Cordou et devenu par la suite précepteur de Néron) donne à son neveu Lucilius. C’est un message qui traverse les siècles. Le style de Sénèque est harmonieux, classique, à l’image de celui de Conte-Sponville. Le propos est jalonné d’exemples tirés de sa vie au quotidien. Les classiques et les modernes se tendent la main.
C’est peut-être ça qui rend la lecture de Conte-Sponville si attachante : c’est d’abord la simplicité du style. L’auteur s’en réclame, dans son "Traité du (courage du ?) désespoir et de la Béatitude" : il dégage cinq valeurs esthétiques, dont la clarté. Et son Petit traité des grandes vertus est lumineux dans la chapitre consacré à la "Simplicité". Il fait l’éloge de la simplicité, cette capacité si difficile de ramener tout à sa plus simple expression.
Je m’empresse de donner la référence d’un autre ouvrage, aujourd’hui épuisé, mais qu’on peut retrouver en bibliothèque, et qui recense tous les courants philosophiques dans un style simple : "La Philosophie et le Bonheur" de Philippe Van den Bosch. C’est limpide et agréable à lire, car on découvre. Tout s’éclaire. On a l’impression de mieux comprendre la philosophie.
Suivons Conte-Sponville, Sénèque, Bouddha, Spinoza sur le chemin du Bonheur.