Avec Daniel Auteuil, Pierre Arditi, Nathalie Baye et Charlotte Gainsbourg
samedi 15 janvier 2005 par Catherine NohalesPour imprimer
S’il y a bien un film qui m’a déçue, c’est celui-ci : un film de bobo pour bobos en peine d’amour perdue. Je ne me suis donc pas sentie concernée par les malheurs des uns, par les aventures roublardes, vaudevillesques des autres.
Cela se passe dans le milieu des marchands d’art et d’emblée, l’inscription des personnages dans cet univers feutré, huppé mais où les affaires sont les affaires, a brisé l’enthousiasme qui était le mien dans la salle obscure. La rupture a été nette et sans appel.
Les drames et les déboires des protagonistes, tantôt comiques ( Pierre Arditi est excellent en homme veule qui montre un corps d’homme usé par les ans ) , tantôt dramatiques ( impeccable Daniel Auteuil ! ) m’ont donc traversée sans laisser de traces. J’étais une spectatrice distante qui ne vibrait pas aux affres de Nathalie Baye, de Charlotte Gainsbourg ou de Miou-Miou.
Et cette distance s’origine dans la boutique d’art africain.
Ce film est trop parisien. On dirait qu’il a été fait pour certains et pas pour d’autres.
Alors je n’ai pas vibré, je ne me suis pas enthousiasmée. Rien.
Je ne me sentais pas concernée.
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Messages
1. > L’un reste, l’autre part de Claude Berri, 25 janvier 2005, 14:31, par BENOIT
Tout à fait d’accord avec la critique de Catherine Nohales, je n’ai pas adhéré à cette histoire mièvre et sans intérêt. Chacun de nous avons des anecdotes amoureuses autrement croustillantes à décrire. Ni les situations, ni les dialogues n’ arrivent à nous captiver.
M.Benoit