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Education musicale : Régression dans l’évolution
mardi 31 août 2004 par Sandrine Erdely-Sayo

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Faudra-t-il attendre cinquante, cent ans pour retrouver nos bonnes traditions ?

Quelle tristesse de voir la dégradation de l’éducation musicale en France ! La qualité des musiciens à venir ne sera certainement plus la même. Les bonnes méthodes traditionnelles ont tout de même formé d’excellents musiciens. Pourquoi les changer, les déformer, les transformer ?

Notre belle école française a produit des œuvres très sophistiquées, d’un grand raffinement, où l’invention créatrice s’ajoutait à une intelligence cultivée. La clarté de l’écriture révélait un goût esthétique pour atteindre la beauté. L’inspiration frémissait d’un esprit enflammé et les émotions se bousculaient dans un souffle de création.
Où allons-nous ? Probablement vers la décadence en cadences [1] imparfaites ou en cadences rompues par un travail corrompu. Il faudra s’estimer heureux de voir encore un musicien reconnaître un ¼ d’une cadence ; les ½ [2] ne se reposeront plus.....elles n’existeront bientôt plus. Quant à la cadence fauréenne, elle est rarement mentionnée dans les conservatoires municipaux et régionaux.

Nous avions en France un système très apprécié au niveau de la formation musicale et de l’écriture. Un système envié par d’autres pays européens et par les Etats-Unis. Les Etats-Unis essaient de l’imiter et de le reprendre, mais pour le moment sans grand succès. Pourquoi la France veut-elle s’en débarrasser ? Pour le plaisir de rénover...et de régresser ?

Les dictées musicales sont remplacées par des dictées à trous ou d’autres pauvres inventions ; la transposition n’existe presque plus ; l’étude du rythme est démesurée par la battue d’une mesure qui serait bien plus appropriée dans une cuisine pour faire monter la mayonnaise ; les chants dans les sept clefs hibernent au fin fond des maisons d’édition. Rien de plus normal puisque les nouveaux professeurs ne sont pas capables de les déchiffrer !

Dans le temps, Monsieur Debussy, Monsieur Lavignac [3] et bien d’autres pourraient en témoigner, nous rentrions dans des classes de composition avec en main et dans les oreilles une formation solide et ferme ; les professeurs avaient une pédagogie structurée, un enseignement de rigueur, des préceptes de discipline. Où est ce bon vieux temps ? Oublié, évaporé dans des soupirs indifférents ? Ces contretemps [4] ne sont même pas sympathiques puisqu’ils font attraper des syncopes [5] régulières et d’autres maux étranges aux musiciens bien éduqués Ils altèrent leurs oreilles pour les laisser dans un com(m)a [6] dissonant. La nouvelle génération rentrera en classe de décomposition avec une déformation de qualité.

Il n’y a qu’une éducation rigoureuse, aux règles strictes et précises qui permettra d’arriver à la liberté d’expression, à l’imaginaire, à l’invention et enfin à la création.
Chez Lavignac les tonalités et les modes utilisés correspondaient à des états d’âme. Parle-t-on d’états d’âme maintenant ? Oh non, cela est démodé ! La technologie a pris le dessus pour changer le cœur des hommes en un rythme mécanique.

Le mot « imagination » a disparu des dictionnaires musicaux, mais nous avons le plaisir de le retrouver dans un dictionnaire de musique, d’une édition suisse, dictionnaire rédigé par un des plus grands musicologues : Hugo Riemann [7].

Espérons que le temps aidé d’un angelot musical fera de cette révolution régressive une évolution progressive !


[1Cadences : formule amenant un repos définitif ou suspensif du sens tonal et harmonique de la phrase musicale. Il y a plusieurs cadences.

[2½ cadence : cadence de repos transitoire. Elle clôt la première partie, ou reprise, d’un morceau dont elle annonce la continuation.

[3Albert Lavignac :professeur d’harmonie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il eut pour élèves Claude Debussy, Reynaldo Hahn.

[4Contretemps : son articulé sur un temps faible et qui ne se prolonge pas sur un temps fort.

[5Syncopes : son articulé sur un temps faible et prolongé sur un temps fort ou la partie forte d’un temps.

[6Comma : le plus petit intervalle perceptible par une oreille délicate.

[7Hugo Riemann : musicologue allemand né en 1849 et décédé en 1919.

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Messages

  • Bonjour,

    voilà encore une personne qui n’a pas mis les pieds dans une salle de musique depuis bien longtemps !...
    Ce genre de réflexion est pitoyable et ne sert pas l’éducation.

    CB.

    • .....Eh bien, cher(e) inconnu(e), cette personne passe son temps sur scène, dans des salles de musique et des théâtres.
      Qui êtes-vous et que faites-vous pour porter des jugements aussi péremptoires ?

      À mon niveau, je peux me permettre la critique.

      Sandrine Erdely-Sayo, concertiste
      Membre d’Honneur au Concours International Darius Milhaud

    • Mademoiselle, on aimerait en savoir plus sur vous...qui êtes vous ?
      J’aime la musique et les piannistes en particulier, peut-on en parler ?
      Merci de repondre.
      Enzo

    • Mais oui, Monsieur Enzo, nous pouvons en parler !

      Je suis ravie que vous aimiez la musique et les pianistes.

      Qui suis-je ?
      Voici mon website.

      Au plaisir de vous lire.

      Sandrine

      Voir en ligne : Website : Pianiste Sandrine Erdely-Sayo

    • Non mais c’est n’importe quoi, ici...
      Bon, alors juste une petite histoire personnelle, et s’il vous plaît, Sandrine, cessez de tyranniser ces pauvres jeunes qui sont pour la plupart meilleurs que ce que vous pensez...
      A l’âge de 18 ans, sortant de vos méthodes traditionnalistes du conservatoire une idée folle m’est soudain venue à l’esprit : entrer en Deug c, vous savez, la filière de musicologie "jazz et musiques d’aujourd’hui". Forte de mes connaissances (je connais toutes les clés, j’ai l’oreille absolue, etc.) j’ai passé l’examen d’entrée. Et là, le choc : REFUSEE !!! Moi, qui sortais avec des médailles et tout le tralala du conservatoire !!
      il m’a fallu recommencer la musique pratiquement à zéro, telle une débutante pour parvenir à faire quelque chose de valable en musique d’aujourd’hui (improvisations, swing, arrangements, etc.).
      Le conservatoire m’avait menti. Il se devait de m’instruire sur TOUTES les musiques, surtout celles d’aujourd’hui. Il a failli.
      Qu’importe ! aujourd’hui je me suis spécialisée en ethnomusicologie et je suis heureuse.

  • bonjour ,
    votre article a retenu toute mon attention .Je suis musicienne professionnelle instrumentiste de haut niveau orchestre professionnel , musique de chambre et enseignante ,formée par les méthodes traditionnelles
    dénoncées aujourd’hui .En tant qu’enseignante j’ai du appliquer les réformes (auxquelles j’etait préparée )imposées dans les CNR et les ENM . Résultat : baisse importante de niveau dans les classes de FM . Les causes ? Suppression des examens ,manque de rigueur dans l’apprentissage des bases théoriques , suppression des dictées , analyse à outrance avant meme de savoir les notes , FMAO se substituant au travail du professeur ,démotivation des élèves , trop de "poudre aux yeux" (démagogie ?) mais plus de bases .
    Je pourrai comparer cette réforme à celle de l’apprentissage de la lecture dans les écoles .Tout le monde s’accorde à dénoncer les ravages des méthodes globales et semi globales qui ont fait des générations d’illétrés en France et pourtant la meilleure , celle qui encore aujourd’ui "rattrape"ces recalés de la lecture (de plus en plus nombreux) est la méthodes syllabique utilisée(et oui) chez les orthophonistes.
    Pour apprendre la musique il faut l’entendre , l’écouter la ressentir (l’analyser ?) pour ensuite l’écrire la reproduire avec méthode et rigueur .Croyez moi la mémoire se fixe par le chant et l’écriture et ensuite on analyse . En fait on met "la charrue avant les boeufs" !!
    Bien à vous

  • Et bien chère madame la pianiste, votre article me donne quelques hauts de coeur... n’ayant pas vu la date de votre ecrit, comment dire, si réactionnaire, je pensais qu’il s’agissait là d’un texte du début du XXe siecle, voire du XIX... enfin tout ceci doit vous flatter... "c’est pu c’que c’était... ah ça c’est sur !" mais ùadame la grande pianiste, faites comme moi, allez enseigner le piano à des bouts de choux de 6/8 ans dans des petites écoles de musique, où l’on recherche une chose : donner l’Envie de faire de la musique, tout en conservant un soucis de qualité... les petits singes savants qui beuglent du mozart et du Cerzny avec une technique "d’antant" et l’esprit fermé, c’est pas notre truc... et c’est dangereux, très dangereux, ça fait des gens sectaires, obtus, et je ne les envie pas du tout, mais alors pas du tout... vous me comprenez, je pense ! bon courage dans la vie pour vous ...

  • Toujours cette vieille querelle des anciens contre les modernes, des tenants des savoirs contre les pédagogues etc,("tous des bouffons" dirait un jeune de maintenant avec clairvoyance ) il est décidément plus facile de regretter le temps passé ou à contrario d’ironiser sur les vieilles méthodes que d’imaginer un enseignement cheminant entre le respect et connaissance des anciens et découverte de nouveaux territoires. Le niveau qui baisse est l’antienne de tous les réactionnaires de droite et de gauche réunis, et les forts en lecture de clefs ne sont pas toujours les meilleurs musiciens ou les meilleurs enseignants, les moins forts non plus d’ailleurs...

  • Bonjour je m’appelle Elie j’ai 17 ans, j’étudie le solfege depuis environ 10 ans, quoique ce fait ne légitime aucunement cette réaction (hostile)a votre article . En effet pour moi, musicien ou pas, cet article est minable d’un point de vue purement journalistique : aucuns exemples, vous vous contentez d’affirmer votre rancoeur sur le système actuel sans aucun exemples concrets et pire certaines affiramtions sont carrément fausses (je pense aux dictées sois disantes a trous, moi personnellement je n’ai jamais connu cela). Bref d’un point du point de vue de la forme c’est déja nul, mais je n’ai pas encore attaqué la partie musicale. La c’est carrement minable, on se demande a ce sujet l’étendu de vos connaissances musicales. En effet votre définition de la "musique" est limitée, vous ne parlez que du classique, ensuite vos critiques se portent sur le solfège, vous ne semblez pas prendre en compte l’apprentissage pratique comme l’integration des èleves de conservatoire dans des formations orchestrales.Continuons plus précisement...

    "Notre belle école française a produit des œuvres très sophistiquées, d’un grand raffinement". Premièreemnt du chauvinisme "belle école française", ca commence mal. Cette époque est pour vous révolu ? C’est bizarre je connais pas mal de musiciens francais encore tres forts... et oui la musique change, pas vous, c’est dommage, je dis cela à en juger par votre admiration de la musique traditionnelle, c’est toujours le même problème, la musique évolu, sans ca elle meurt, et apprement il se trouve bon nombre de personne réfractaires, mais la c’est un autre débat puisque de tout maniere votre critique se porte sur l’enseignement.

    Deuxième problème mettant en doute le serieux de cet article : vopus ignorez egalement l’enseignement du jazz dans les conservatoires, la encore je pense que c’est une forme d’évolution. Et oui la musique ce n’est pas que le classique, -révélation-

    Bon votre article date un peu, mais j’ai eu qd meme envi de réagir, ca ne me prend pas beaucoup de temps finalement, mais je trouve assez déplorable de voir toutes les conneries que l’on peut encore lire sur internet, comme quoi cultivé ou pas on n’en est pas moins parfois très con.

    Ce que je déplore personnelement c’est que l’enseignement des conservatoires municipaux n’inculque aucune culture musicale ( a part vers la fin des études) et ne donne aucun amour pour la musique, parfois même du dégout.

    • Mon jeune ami,

      La méconnaissance des règles élémentaires du Français, tant au niveau orthographique qu’au niveau syntaxique, montre que vous avez du mal à comprendre la rigueur qu’impose l’enseignement musical.

      Avant de critiquer les avis des personnes expérimentées, vous avez à apprendre les bases de ces deux disciplines.
      Quand on se permet dans un même texte d’affirmer quelque chose et son contraire (paragraphes 3 et 5 à propos des conservatoires), on peut se poser des questions sur votre logique et votre argumentation....

      Allez !! Au travail !!!!

    • Bonjour,

      Sous prétexte que vous êtes concertiste vous prenez la "grosse tête" et manquez cruellement d’humilité. Comment pouvons-nous débattre avec une personne qui pense avoir raison sur tout et qui se permet de prendre les gens de haut ? Ce n’est pas parce que vous êtes concertiste que vous avez les yeux justement ouverts sur tout. Vous avez votre propre opinion OUI dans lequel vous avez parfois raison, parfois tort. Prenez du recul et ne donnez pas de leçon. Vous n’avez même pas chercher à comprendre ce que ce jeune homme a voulu dire. Tous les avis sont bons à prendre.

      Au final et si je comprends bien, ce débat n’est ouvert qu’aux élites ? Fallait le préciser !
      Mes excuses, le sujet est pourtant intéressant mais lorsque j’ai lu VOS messages, je n’ai pu que me mettre en colère.

      Et OUI, les conservatoires bien souvent dégoûtent de la musique et c’est effectivement déplorable !

      Bien à vous,

  • Merci de parler de l’enseignement en france de la musique .Je voudrai malheuresement affirmer malgrés des divergences d’opinions que la pratique instrumentale et relationnelle baisse dans notre pays .
    Pour se qui est de "l’école française" : je pensse qu’il ne s’agit que d’un " à-priori " purement à la française .
    En effet , des générations de musiciens ont put apprendre la musique sans l’aide d’école liée à un fond d’idées.
    Je pensse bien évidemment à vivaldi , bach et leurs ailleux , l’époque baroque ... appenant la musique parfois dans les églises ou tenant de la musique faisant pignont sur rue dans les bourgs et leurs pays d’accueils .
    La Musique ne doit pas se contenter d’un enseignement appris dans les écoles publiques ...Elle doit aussi pouvoir exister dans la relation inter-personnelle à l’extérieur des écoles ,en particulier non plus d’idées "d’écoles" mais de faire tout simplement de la Musique par le Partage et un fond commun d’investigation commune .Sans cela , la musique se meurt ou meurt tout simplement ...Les gents parfois oubli que la musique ne peut vivre sans cette communion car notre vie n’est plus gérée que par des vendeurs de musique à tout va et à une sur-consommation de diffusion "produits-de-la-musique" .
    Les anciens ne pouvaient faire vivre la musique sans la faire "rééllement vivre" ,c’est à dire la créer et la jouer sans outre but .Aujourd’hui la Musique est paradoxalement confronter à ce qui la fait vivre non pas par les musiciens mais par les gents qui produise la musique pour les autres :malheuresement l’entente est impossible car la musique n’est pas fondé sur un produit consommable rapidement : elle doit être digéré lentement pour pouvoir être ensuite rendu public .Elle est comme le bon vin qui doit maturer dans ces cuves ...et elle est exigente de fabrication et se moque bien du passée et des modes ...elle est aussi renouveau , distingtion d’éthique ,sacrifice , universelle ...Les interprétes ne devrait pas se produire sans ces préseptes ...la musique du passé appartient au passé et les exigences d’aujourd’hui reste dans ce même respect .Le libéralisme d’aujourd’hui à outrance doit être condamnée : pourquoi personne ne s’inflige que la musique ne soit diffusée dans les musées , les bars ,les grands magazins , -uniquement par voix de "consommable"...la
    Musique à besoin d’autre chose que cette "menssongerie"... Il faudra sans doute du temps pour que les gents réalise qu’il y a erreur ...
    Les écoles aujourd’hui ne favoriserait-elle pas cette malheureuse consommation en produisant des instrumentistes viraient à la musique du passé ...et nos églises ne doivent-elles pas retrouver leurs sens dans un renouveau musicale : avis aux amateurs malchanceux ...
    Merci encore au U-S-A d’avoir permis l’internet et l’ampleur mondiale qu’elle connait actuellement sur le plan mondiale et permettre une "Recommuniction "...

    • Bien , comme personne n’ose répondre à mon message , je voudrais rajouter quelques informations supplémentaires :
      Cela fait bientôt 5/6 ans que j’écris de la musique : et bien je n’ais pu jouer en france que guére deux , trois fois . Dans chaque cas dans des conditions pour un compositeurs d’aujourd’hui qui pourrait être comparré au début de l’air musicale en france ( 14 eme / 15 eme siécle ) : - Une fois dans une communauté n’ayant à sa disposition qu’un piano éléctrique pour un public de 1000 personnes .- Une seconde fois à mes propres frais :(le concert ayant tout juste remboursé les frais de la location d’un piano droit ) , -Une troisiéme fois lors d’une réunion d’église ou il n’y avait qu’un vieux piano droit , mais le seul disponoble sur les lieux ( je crois bien d’une marque désuéte aujourd’hui ).J’ai voulu contacter des orchestres sur Paris et non des moindres : et bien , pas de réponse ou bien "je vais contacter le personne intérrésé ", sans bien évidemment connaître l’interlocuteur en question ,qui vous fait patienté pour vous laisser le temps d’écrire au moins un opéra entier !

      Les écoles quant à elles ne cherchent qu’à produire des disques , du moins dans ma région ...et moi j’affirme qu’on ne peut servir deux maîtres : la Musique ou l’industries du disque : il faut choisir .

      Et bien que croyez-vous que le compositeur puisse faire : il se voit obligé de passer par des moyens parralléles comme l’ordinateur qui fourni des sons d’orchestres tout fait pour faire ’ vivre ’ sa Musique .

      J’allais oublié : les églises quant à elles refusent directemment ou indirectemment de rétribuer des artistes , chanteurs ou interprétes qui pourrait alléger les difficultés rencontrés dans l’exigence de la musique pour le compositeur :il n’y a cas constater : point de créations dans les églises et pas d’engouemment non plus pour la faire vire .

      Bien , voilà ce qu’aujourd’hui un jeune compositeur doit assumer librement dans un pays qui se dit ’civilisé’ ou ’ démocratique ’ sur la soit-disante libérté d’expressions et de penssées .

      Je puis vous dire que depuis je comprends mieux l’engagement d’un Mozart ou d’un Verdi même si ces époques on l’aire plus reluisante que la notre .

      A bon entendeur , Salut !!!

      (Je conçois bien qu’une pianiste puisse donner son opinion sur les écoles , mais j’ai du mal à comprendre qu’il faille attendre cinquante ou cents ans our faire vivre la musique : - Je lui répondrais : " combien faudra-t-il que j’attende :-cinquante ou mille ans pour faire vivre la mienne ?" )

  • En tant que jeune professeur de formation musicale, je découvre les nouvelles orientations de la discipline. Je suis quelque part rassurée de voir que des personnes réagissent à cette "révolution régressive". Je me suis beaucoup questionnée sur ces nouvelles méthodes qu’on pourrait, (me suis-je fait aussi la réflexion) comparer à la méthode globale dans l’apprentissage de la lecture. On s’efforce de comprendre pourquoi de telles méthodes sont mises en place. Alors on se voile la face en s’efforçant d’apporter des réponses "éclairées", raisonnées dans l’évolution de la Pédagogie en France. Mais en pratique, c’est une catastrophe ! Et le résultat n’en parlons pas !
    J’aurais aimé savoir si vous connaissiez des ouvrages ou articles récents pertinents abordant ce sujet.

  • Bonjour à toutes et tous bande de masturbateurs.
    Que dire de vos propos qui se veulent prétendre vouloir faire évoluer l’enseignement musical lorsque l’on lit vos mots qui prônent un enseignement à la Française et traditionnaliste ? Que dire lorsqu’on vous voit parler de la Musique comme si elle n’existait que dans les conservatoires ? Que dire de votre ouverture d’esprit et de vos prétentions intellectuelles lorsqu’on s’aperçoit à quel point vous tentez de défendre un système éducatif révolu incompatible avec notre temps et de parler d’évolution alors que vous insistez sur l’importance de régresser et de revenir à de "vraies valeurs" ? Le conservatoire n’est-il pas le lieu ou l’on conserve ce qui est n’est plus ? Vous parlez de La Musique comme s’il elle n’existait qu’en occident, et qu’au travers de l’orchestre classique. Excusez moi de vous traiter d’arrièrés mentaux et de conservateurs, mais c’est bien ce que vous êtes tous. De même, critiquer les musiques actuelles et dire qu’elle n’expriment aucune émotions, sous peine qu’elles utilisent de nouvelles technologies est d’une bêtise exceptionnelle. Le piano n’a t-il pas été une révolution technologique au même titre que tous les instruments ? L’ordinateur n’est-il pas aujourd’hui un générateur de son jouables par l’intermediaire d’interfaces tactiles, et donc, un instrument de musique à part entière ? La partition classique n’est-elle pas obsolète aujourd’hui en terme d’écriture musicale ? Vous semblez avant tout défendre votre métier avant même de parler de musiques à proprement parler. Posez vous les bonnes questions, et acceptez, pour conclure , qu’il faut savoir adapter ces méthodes d’enseignements au goût du jour. Plus vous vous enfermerez dans des schémas d’éducations préexistants, moins vous ferez évoluer la musique et moins vous attiserez la curiosité et l’ouverture d’esprit de vos elèves. Restez cons et rétrogrades, c’est votre choix. Mais ne venez pas parler d’évolution. Ceci ne veut pas dire qu’il n’est pas louable de preservez des acquis, traditions et patrimoines musicaux. Si tel est votre objectif, je vous en prie, précisez le et ne faites pas de la Musique un domaine restreint à vos compétences. Nous ne sommes plus au siècle dernier, ni au temps de Berlioz and co. La musique est universelle et à multiples visages. Autour de nous, il y a le monde, et avant et après nous, d’autres mondes.

    MoonChild.

    • Je voudrais rajoute sur un plan historique que la musique s’est vu en effet l’appanage de "traditions" : -Bien grand mot qui ne veux en effet rien dire puisque la tradition n’avait pour fruits que de garder des canons de valeurs au sein de communauté privilégiant (donnant certains priviléges due à leurs rangs ) ,les artistes de ces temps passées ,et ce, jusqu’au 18éme siécle .
      Au 19 éme siécle l’éclatemment du "rang social" à fait exploser le systéme "tradition" : le compositeur s’écartant des canons musicaux "tel la sonate ’classique ’ par exemple qui n’est guére vraiment assimilé que par Fr.Shubert mais ne l’est plus à partir de Chopin , Schumman ...
      Les compositeurs s’écartant de plus en plus , et ce , jusqu’au 20 siécle des "traditions" à tel point qu’ils s’écartent de leurs maîtres passées et même des écoles qui les avaient formées en tentant de se regrouper entre eux plutôt par affinités de coeurs ( Ravel et Debussy ).
      C’est pourtant la premiére fois que le compositeur s’écarte des schémas "traditionnels" imposés aux anciens : il en advient une musique nouvelle pas toujours compris du public ni même des écoles .
      Parler aujourd’hui de "tradition" ne correspond aux compositeurs que revenir aux schémas anciens (Sonates, Symphonies ... ) mais non revivre le passée tel qu’il pouvait se vivre au moment ou ces schémas sont apparues .(Une école n’en à guére les moyens vivants aujourd’hui)
      L’enjeux n’est peut-être plus celle du passé mais en devient extémement diverses et les moyens d’investigations plus exigeant : l’impasse est de ne plus savoir quoi choisir DEVANT LA MULTITUDE Tout en respectant de bonne aloi ,comme il était inscrit dans la tradition , le compositeur de musique .

  • Chère Artiste,

    Merci pour cet article merveilleux dont la justesse et la profondeur révèlent votre intelligence et vos compétences musicales et artistiques.

    N’écoutez pas ces médiocres fantoches et continuez de défendre l’intelligence et la beauté de l’écriture qu’elle soit musicale ou littéraire.

    Bien à vous et au plaisir de vous entendre en France.

    J.Cohen
    CNSMP

  • - Je ne suis pas d’accord avec votre affirmation :"il n’y a qu’une éducation rigoureuse ,aux régles stricts et précices qui permettra la liberté d’expression" ; car vous semblez oubliez que la MUSIQUE est avant tout Un Art avant d’être une école.
    - Je ne pensse pas comme vous à propos des écoles du passé :RAVEL ,lui-même , fût l’investigateur du (S-M-I) ,société musicale indépendante ,Tournant le dos à la trés conservatrice , Société National de Musique , dirigé par Vincent d’Indy ;et Debussy lui-même, fustigea les cours d’harmonies de son époque comme trop archaïque et non stimulante .
    - Vous semblez oublier que la France n’a jamais était un Haut-Lieu de la Musique sur le plan Mondial : -Les infrastructures sont médiocres ou démodés et aujourd’hui même Paris ne peut pas se targuer d’avoir plusieurs lieux pour faire jouer la Musique dans des conditions favorables (il n’y aurrai guére que la Nouvelle Salle Pleyel ) ;Les dirigeants qui les font fonctionner ,sans doute par soucis économiques y font jouer des oeuvres connues mainte fois joué et dont le public averti ne peut que se Lasser .La prise de risque pour faire jouer des oeuvres nouvelles s’apauvries d’années en années à tel point qu’on ne joue par exemple à Bastille plu que une à deux oeuvres nouvellement écrite depuis 1997 :-Un Comble !
    - La prise de risque financière et quasiemment nulle en France pour de nouvelles oeuvres écrites.

    La France peut se lamenter , mais c’est l’Histoire de toutes une génération qui est en train de nier jusqu’aux antipodes de son Histoire Musicale et à ne plus y faire jouer pour combler le manque , que des artistes étrangers ; Mais , cette Histoire est celle que les Français des années 60 ont choisie :cette Histoire leur appartient , mais n’est pas celles des jeunes en grandes majorités qui doient survivre bon grés mal grés des pots cassées que cette génération à laisser derrière elle.

    Voilà , c’est tout .

  • Indépendamment des qualités de pianiste de son auteur, cet article est incroyablement réactionnaire. Dommage, car il propage des idées qui enferment un peu plus la musique classique dans un élitisme frileux et rétrograde, cet élitisme mondain et prétentieux étant l’apanage de ceux qui se réfugient derrière l’idée de leur supériorité autoproclamée, dans le but plus ou moins conscient de masquer leur peur de ce qui est nouveau. Minable, vraiment...

    • Chère Artiste,

      Surtout, n’écoutez pas ces gens qui n’y connaissent rien.

      Bravo pour votre bel article.

      Simone Duthiers

    • Qu’est-ce qui vous permet de dire que les gens qui ne sont pas de votre avis n’y connaissent rien ?

    • Les avis de quelqu’un qui se cache sous un "PHIL" n’ont pas beaucoup de poids, et n’ont rien d’objectif.

      Tout le monde peut donner une opinion mais les opinions les plus justes proviennent de spécialistes et de musiciens de haut niveau. Montrez-nous vos compétences en la matière pour que votre opinion ait un peu plus de poids.

      Des personnes très connues du monde musical ont applaudi cet article.

      Simone Duthiers

    • Non mais c’est n’importe quoi. Autant dire que vous prenez les gens pour des cons ! Je ne partage pas votre avis. "Les opinions les plus justes ne proviennent pas forcément des spécialistes et des musiciens de haut niveau". Les gens extérieurs ou moins avancés dans le domaine musical peuvent aussi s’exprimer et soulever des éléments très intéressants. Les spécialistes et les musiciens de haut niveau comme vous sont parfois trop fermés sur leur petite personne. Par contre, les opinions les plus justes proviennent le plus souvent des spécialistes et des musiciens qui savent écouter les autres, en tenir compte, et analyser leurs dires. En clair, l’opinion retenue (grosse opinion) comme la plus juste et la plus riche est celle qui contient des avis (pleins de petites opinions) différents venant de gens appartenant à tous les milieux et à tous les niveaux !

      Bien à vous,

  • Très bel article,
    Madame Erdely, sachez que j’apprécie beaucoup ce que vous faites. Je possède votre album "primitivo Lazaro obras para piano" et j’aime à l’écouter.
    Je voudrais savoir où je pourrais me procurer les partitions de cet album ? Envoyez moi un courriel à : kwixsme@hotmail.fr
    Je suis entièrement d’accord avec l’opinion que vous exprimez dans votre article et cela me fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à penser ce genre de choses. Je trouve que vos morceaux sont emplis d’émotions et je vous souhaite une bonne continuation.
    Avec l’expression de mes sentiments les plus dévoués.

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