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King Ink, Nick Cave
samedi 14 janvier 2006 par Florent Cosandey

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Messages

  • Magnifique description du parcours de Nick Cave, qui est bel et bien un chanteur unique. Bravo !

    • Je trouve l’article un peu convenu. Certes Nick Cave est artiste, artisan, motivé, et de plus en plus fait pour passer à la radio. Certes, je suis un fan un peu frustré de ces derniers albums. Pour ce qui est de ces textes, je ne serai pas le premier à dire qu’ils ont perdu de force et d’authenticité, et sont plus souvent écrits en rimes pour respecter la forme que pour expliquer le fond.
      Mais ce qui est dommage depuis And No More Shall we part, c’est que Nick Cave, qui clame qu’il n’a plus rien à prouver (voire à perdre) se prend un peu trop au sérieux. Non pas musicalement, où il est innovateur et "radio-friendly" comme il a toujours su l’être (mais pas vec les mêmes intentions) mais plutôt dans les textes.

      Pour ce qui est de la version française, je trouve que la traduction du Serpent à plumes manque de précision. On trouve une versionn différente entre le Mercy Seat du King InK I et II. Autant dire que la traduction des textes est mal faite, voire bâclée : Traduire fuckin’ fray par foutue castagne ou autres cut from her belly par sectionné de son ventre - et je vous passe les almost qui deviennent à peine alors qu’ils veulent dire tout à fait autre chose dans le contexte.

      Il faut souligner les négligences des traducteurs qui n’étaient pas motivés, et bien plus encore. J’espère qu’il ne faut pas voir ces traductions à l’image des autres de la même maison d’éditions, puisqu’elle édite surtout de l’Underground, d’abord des traductions, et des artistes dans la même veine.

      Si l’on peut constater une évolution dans l’écriture à la base, il vaut mieux s’appliquer à la rendre parfaitement, sinon l’évolution manque de crédibilité ou est totalement faussée. Un artiste torturé ne peut engendrer un traducteur tordu, et vice versa.

    • Je réagis par rapport au commentaire précédent. Que l’on critique Nick Cave d’accord, mais que l’on dise que ses textes les plus récents sont plus sérieux qu’auparavant je ne peux qu’être assez étonné. Il faudrai peut être que l’on me donne des exemples... Ce que je remarque c’est qu’il n’y a pas plus sérieux que l’histoire d’un homme dans le couloir de la mort ("the mercy seat", vieille chanson) et de plus grotesque qu’une femme qui crie que son homme n’arrive plus à bander (dans "nocturama"). S’il reste 1er degré, comme il l’a toujours été, il n’en demeure pas moins qu’il essaye à chaque fois d’aborder ses sujets recurents sous un angle nouveau ; et dernièrement avec son tout dernier album, "grinderman", les textes sont graveleux, et constamment bruts de décoffrage !
      Ceci dit que l’on n’aime pas tous ses albums je le conçois volontier. Moi même, mon plaisir est variable... selon mon humeur, le moment de la journée, un album du corbeau noir que je ne pouvais pas "blairer" m’apparait, dans cet instant vécu, comme LE Chef d’oeuvre. Cette musique, sans conteste originale, est à chaque fois taillée sur mesure pour accompagner ou entrainer certaines émotions bien particulières...

  • Bravo ! enfin un véritable hommage à la hauteur du talent insensé de ce véritable poète de la mélancolie. Son livre "and the ass saw the angel", également publié au serpent à plume, est tout simplement hallucinant et comme un long developpement dechaine de "Tupelo", son chef d’oeuvre apocalyptique.
    Je lui ai consacré un article au prisme de la "possession" (le Diable parcourt toute son oeuvre) dans mon exploration en ligne des liens entre la littérature et le Mal sur www.saintfarucel.com

    Voir en ligne : la littérature et de la mal

  • J’ai découvert Nick Cave suite à la lecture de cet article. Merci !!! C’est un compositeur-interprête qui pond des chansons absolument phénoménale, violentes ou gracieuses ! C’est sublime et ça fait réfléchir sur le fait que des artistes de cette qualité ne font pas l’objet de grosses promotions, notamment à la TV et sur les ondes !

  • Contrairement à ce qui est noté dans cette article, Nick cave ne publie pas son première album en 1984 mais en 1979 avec son premier groupe boys next door. Un unique album au titre simple (door, door) et au ton presque pop en vue de ce qui va suivre. Nick Cave y chante divinement bien alors qu’il est encore jeune et possède peu d’expérience mais tout est déjà en place Charisme, voix, univers. Suivra Birthday Party, son deuxième groupe avec qui il fera quatre albums vénénneux et bruyants qui influenceront nombres de jeunes groupes et qui marqueront la fin des seventies et le début des eighties, cette fameuses période post punk marqué par d’excéllents groupes tels que Joy Division ou Gang Of Four et bien d’autres. Puis c’est le déménagement à Londre et la naissance des Bad Seeds. Nick Cave c’est aussi nonmbre de collaboration notemment avec Anita Lane avec qui il reprendra le je t’aime moi non plus de Gainsbourg, la Furieuse Lydia Lunch mais également les groupes de ses musiciens : Die Haut, Crime and city solution.... Nick c’est également pléthore de musiciens qui gravitent autour de lui tout au long de sa carrière et qui ont joués dans ses différentes formations : Citons d’abord Rowland Howard et Spencer p. Jones ( Boys next door et Birthday party) tous deux formeront dans les années 80 The immortals souls. Ensuite le premier fera une carrière solo et le second montera l’excéllent groupe garage, qui vient de sortir un nouvel album, Beasts Of Bourbons.
    Citons également Hugo Race présent sur le premier album solo des Bad Seeds "From her to eternity" qu fera également une carrière solo. On ne peut pas ne pas cité le fidèle compagnon guitariste des débuts Mick Harvey qui à quelques album à son actif notemment un album de reprises de Gainsbourg. Mais aussi Blixa Bargeld Guitariste des bad seeds qui quite le groupe après Nocturama, menbre et fondateur de l’incontournable groupe industriel allemand Einstûrzende Neubauten. Voila pour un résumé de la carrière musicale de Nick Cave. Je conseils Biensûr tous les groupes et artistes cités surtout Rowland Howard et dans un genre plus garage rock Spencer p. Jones et ses Beasts et évidemment les énormes Einstûrzende Neubauten. Quand aux livres son Roman est excellent Nick cave y déploie tout son talent d’écrivain au service d’une histoire poussiéreuse et sombre. King ink 1, Quand à lui, concerne également les albums de la période Birthday Party. Il est vrai, malheureusement que la traduction française des King ink est sommaire.

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